Des scientifiques néo-zélandais font une découverte stupéfiante dans les profondeurs du Pacifique. Un nouveau requin fantôme, cousin méconnu des requins classiques, révèle son existence et bouleverse nos connaissances sur la vie marine. Cette trouvaille inattendue promet de révolutionner notre compréhension des écosystèmes abyssaux.

Résumé :

  • Une nouvelle espèce de requin fantôme découverte près de la Nouvelle-Zélande
  • L’animal vit dans les profondeurs du Pacifique, jusqu’à 2 600 mètres
  • Nommé « Harriotta avia« , il diffère génétiquement et morphologiquement de ses cousins
  • La découverte souligne notre méconnaissance de la vie dans les abysses

Les océans, couvrant plus de 70% de la surface de notre planète, recèlent encore de nombreux mystères. Mardi dernier, une équipe de chercheurs néo-zélandais a levé le voile sur l’un d’entre eux en annonçant la découverte d’une nouvelle espèce de requin fantôme dans les eaux profondes du Pacifique. Cette trouvaille exceptionnelle non seulement enrichit notre connaissance de la biodiversité marine, mais met également en lumière l’importance cruciale de l’exploration des abysses.

Connus pour leur apparence étrange et leur habitat difficile d’accès, les requins fantômes, ou chimères, sont des créatures fascinantes qui peuplent les profondeurs océaniques. La découverte de cette nouvelle espèce ouvre une fenêtre sur un monde largement inexploré et promet de révolutionner notre compréhension de la vie dans les grands fonds marins.

Une découverte inattendue dans les eaux profondes

C’est sur le plateau de Chatham, une vaste étendue sous-marine s’étendant sur plus de 1 000 kilomètres à l’est de la Nouvelle-Zélande, que cette découverte majeure a eu lieu. L’équipe de l’Institut national de l’eau et de la recherche atmosphérique (Niwa) de Wellington, dirigée par la chercheuse Brit Finucci, a identifié cette nouvelle espèce de requin fantôme lors d’une expédition scientifique.

Le plateau de Chatham, connu pour sa richesse en biodiversité marine, a une fois de plus prouvé son importance pour la recherche océanographique. Cette zone, caractérisée par ses eaux profondes et ses conditions uniques, offre un habitat idéal pour des espèces encore inconnues de la science.

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Le requin fantôme : un habitant méconnu des abysses

Les requins fantômes, malgré leur nom évocateur, ne sont pas de véritables requins. Ces créatures, également appelées chimères, sont en réalité des cousins éloignés des requins et des raies. Ils se distinguent par leur squelette cartilagineux, une caractéristique qu’ils partagent avec leurs parents plus connus.

Adaptés à la vie dans les profondeurs, ces poissons peuvent être trouvés jusqu’à 2 600 mètres sous la surface de l’océan. Leur régime alimentaire se compose principalement de crustacés, qu’ils chassent grâce à leurs sens aiguisés, parfaitement adaptés à l’obscurité des abysses.

La vie dans les grands fonds a façonné l’apparence et le comportement de ces créatures de manière unique. Leurs grands yeux, leur corps allongé et leurs nageoires spécialisées leur permettent de naviguer et de survivre dans un environnement où la pression est extrême et la lumière quasi inexistante.

« Harriotta avia » : une nouvelle espèce qui défie les classifications

La nouvelle espèce, baptisée « Harriotta avia » par la chercheuse Brit Finucci en hommage à sa grand-mère, se distingue de ses congénères par des caractéristiques uniques. Auparavant considérée comme faisant partie d’une espèce unique répartie à l’échelle mondiale, des analyses approfondies ont révélé des différences significatives tant au niveau génétique que morphologique.

Le processus d’identification de cette nouvelle espèce a nécessité une combinaison d’examens physiques minutieux et d’analyses génétiques poussées. Les chercheurs ont comparé les spécimens récoltés avec des échantillons d’autres populations de requins fantômes, mettant en évidence des divergences suffisamment importantes pour justifier la création d’une nouvelle classification.

@epicfishnetwork A brand new fish was recently discovered! It was recently given the scientific name “Harriotta avia”, and is commonly classified as a “ghost shark”. This new fish was found inhabiting areas over over 8,000 feet deep by New Zealand! This species has no scales and typically feeds on crustaceans. More research will need to be conducted on this newly discovered ghost shark and potential populations, as its deep water location makes it difficult for initial studies.🐠 #fish #fishtok #ocean ♬ Misirlou – From « Pulp Fiction » – M.S. Art

Cette découverte remet en question notre compréhension actuelle de la diversité des chimères et souligne l’importance de poursuivre les recherches dans ce domaine. Elle suggère que d’autres espèces de requins fantômes pourraient encore être découvertes dans les profondeurs océaniques.

Les défis de l’étude de la vie dans les grands fonds

L’identification de « Harriotta avia » met en lumière les défis considérables auxquels sont confrontés les scientifiques dans l’étude de la vie abyssale. Comme l’a souligné Brit Finucci, « les requins fantômes comme celui-ci sont essentiellement confinés au fond de l’océan. Leur habitat les rend difficiles à étudier et surveiller, ce qui signifie que nous ne savons pas grand-chose de leur cycle de vie ou de leur classification quant aux espèces menacées ».

Cette méconnaissance soulève des questions importantes sur la conservation de ces espèces. Sans une compréhension approfondie de leur biologie, de leur comportement et de leur rôle dans l’écosystème, il est difficile d’évaluer leur vulnérabilité face aux menaces telles que le changement climatique ou la surpêche.

La découverte de « Harriotta avia » illustre parfaitement l’importance de poursuivre l’exploration des océans profonds. Chaque nouvelle espèce identifiée nous rapproche d’une compréhension plus complète de la biodiversité marine et de son fonctionnement.

« Un requin bleu de 2 mètres filmé dans le port de Sète »

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