Dans quelques jours, vous allez troquer votre chemise hawaïenne à fleurs contre un trois-pièces. Eh oui… La rentrée approche à grands pas.
Trop occupé à planifier votre reprise, vous avez sans doute omis que ce moment sera déchirant pour l’un de vos proches : votre chien.
Pendant deux mois, il se réveillait à vos côtés et passait ses journées allongé sur vos cuisses. Et dans quelques jours, plus rien… Pour cet animal de compagnie d’un naturel routinier, la reprise professionnelle est une source de stress intense. Peut-être même qu’il commence à manifester les premiers symptômes du blues canin…
Comment repérer la dépression chez un chien ?
Est-il encore nécessaire de rappeler à quel point les chiens sont des animaux intelligents et sensibles ? Propriétaires d’une de ces petites merveilles, vous avez sans doute remarqué qu’ils ressentaient même les changements les plus minimes. Forcément, quand il est resté seul après des mois en votre compagnie, son humeur est au plus bas.
Selon les vétérinaires, certains indices indiquent clairement qu’un chien vit mal la reprise professionnelle de son maître. Il s’agit notamment de :
- la diminution progressive ou la disparition de l’appétit ;
- la destruction de vos biens durant votre absence ;
- une envie excessive de vous lécher ;
- une sécrétion extraordinaire de salive ;
- des démangeaisons intenses et des pertes de poil abondantes ;
- des aboiements à tout-va ;
- un abattement physique et mental (léthargie ou prostration).
Est-ce que votre chien a tendance à manifester un ou plusieurs de ces symptômes à la fin des vacances ? Aïe. Il semblerait qu’il ait de la peine à se détacher de vous ne serait-ce que pendant quelques heures. Heureusement, des solutions existent pour rendre la séparation moins douloureuse.
Comment aider son chien à s’adapter à la rentrée ?
N’attendez pas le jour J pour lui déposer un bisou sur le front avant de partir. Pour le chien, cette marque d’attention ne suffira pas à combler son anxiété. Afin que votre compagnon se porte bien, changez sa routine quelques jours avant.
Plusieurs jours avant la reprise
Une à deux semaines avant le retour en entreprise, détachez-vous de votre chien. Il n’est pas question de l’ignorer complétement mais d’être moins présent(e). Par exemple, ne répondez pas systématiquement à ses demandes d’attention. Quand il vous lance la balle sur les pieds, de temps en temps, faites mine de n’avoir rien remarqué.
L’objectif est de lui réapprendre à gérer la solitude. Quand vous n’êtes pas là, votre chien s’occupe seul. Parfois, il profite de ces moments de quiétude pour faire une sieste. Dans d’autres cas, il s’exerce avec ses jouets ou en courant dans la pièce. En vous éloignant de lui, vous l’obligez à reprendre son autonomie émotionnelle.
La veille de votre retour au travail
Ne faites pas l’impasse sur sa promenade au prétexte de passer le plus de temps possible avec lui. C’est même l’inverse. Durant les 24 heures qui précédent la rentrée, faites tout qu’il se dépense au maximum.
Courses, jeux d’obstacles et longues promenades sont autant d’activités qui l’épuiseront. Ainsi, le jour J, il sera occupé à reprendre des forces et ne ressentira pas votre absence.
Le jour de la rentrée
Avant de partir, laissez des jouets à votre chien. Pour l’inciter à les utiliser, vous pouvez même les fourrer avec du fromage ou des croquettes. Le plus important est qu’il ait quelque chose à faire en votre absence.
Avoir recours à l’homéopathie
Si malgré tout, vous craignez que votre chien soit anxieux en votre absence, donnez-lui quelques gouttes de fleurs de Bach ou un collier aux phéromones. Ainsi apaisé, il sera plus à même d’attendre patiemment votre retour.