La situation devient alarmante en Bretagne alors qu’un nouveau cas de grippe aviaire vient d’être confirmé dans le Morbihan. Cette découverte, qui survient à peine dix jours après un précédent foyer ayant entraîné l’abattage de milliers de volailles, pousse les autorités à prendre des mesures drastiques pour tenter de contenir l’épidémie.

Résumé :

  • Un nouveau foyer de grippe aviaire hautement pathogène découvert à Evellys
  • Près de 30 000 volailles touchées en à peine 10 jours dans le Morbihan
  • 19 communes placées sous surveillance renforcée par la préfecture
  • Une série noire qui frappe la Bretagne depuis plusieurs mois

La grippe aviaire continue de semer la panique dans les élevages bretons. Alors que la filière avicole pensait peut-être voir le bout du tunnel, un nouveau foyer vient d’être découvert, ravivant les craintes d’une propagation massive du virus.

Cette fois-ci, c’est la commune d’Evellys, dans le Morbihan, qui se retrouve en première ligne face à ce virus hautement pathogène qui ne cesse de progresser sur le territoire breton. Une situation qui pousse les autorités à réagir dans l’urgence pour tenter d’endiguer cette nouvelle menace.

Une situation qui s’aggrave dans le Morbihan

Le nouveau foyer d’Evellys

Les analyses ne laissent place à aucun doute. Le samedi 2 novembre 2024, la préfecture du Morbihan a confirmé la présence d’un nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène dans un élevage de volailles à Evellys. Face à cette situation critique, les autorités n’ont eu d’autre choix que de lancer une opération de dépeuplement, pendant qu’une enquête épidémiologique tente de retracer l’origine de cette contamination.

Le récent cas de Moréac

Cette découverte est d’autant plus préoccupante qu’elle survient à peine dix jours après la détection d’un précédent foyer dans la commune voisine de Moréac. Ce dernier avait déjà nécessité des mesures drastiques dans un élevage de 27 500 poules pondeuses, illustrant l’ampleur de la menace qui pèse sur la filière.

L’impact sur les élevages

Le bilan s’alourdit de jour en jour pour les éleveurs de la région, contraints de voir leurs cheptels décimés par cette épidémie qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Chaque nouveau cas représente non seulement une catastrophe économique pour les exploitations touchées, mais également une menace pour l’ensemble de la filière avicole locale.

Un dispositif de protection renforcé

Les zones de protection

Face à cette nouvelle menace, le préfet a immédiatement réagi en étendant la zone réglementée de protection. Un périmètre strict de 3 kilomètres a été établi autour des établissements contaminés, englobant les communes de Moréac, Evellys, Pluméliau-Bieuzy et Réguiny. Une mesure qui vise à créer un véritable cordon sanitaire autour des foyers infectieux.

Les communes concernées

Au-delà de ce premier cercle, une zone de surveillance plus large, s’étendant sur un rayon de 10 kilomètres, a été mise en place. Ce sont ainsi quinze communes supplémentaires qui se retrouvent sous haute surveillance : Bignan, Buléon, Crédin, Kerfourn, Lantillac, Locminé, Moustoir-Ac, Guénin, La Chapelle-Neuve, Noyal-Pontivy, Pleugriffet, Plumelin, Radenac, Saint-Allouestre et Saint-Thuriau.

Les mesures préventives

La préfecture a également rappelé l’importance des gestes barrières pour limiter la propagation du virus. Les recommandations sont claires : éviter tout contact avec les oiseaux sauvages, leurs plumes et leurs déjections. La vigilance est de mise, avec l’obligation de signaler toute découverte de cadavres d’oiseaux aux autorités compétentes, que ce soit auprès des mairies ou du réseau Sagir.

 

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La Bretagne face à une série noire

Historique des cas depuis août

La situation actuelle s’inscrit dans une série noire qui frappe la Bretagne depuis plusieurs mois. Tout a commencé à Combourg, en Ille-et-Vilaine, avant de s’étendre progressivement à d’autres territoires de la région.

Les régions touchées

L’épidémie s’est rapidement propagée, touchant successivement Camoël, puis le Finistère avec des cas à Hanvec et deux élevages à Taulé. Plus récemment, c’est Noyal-Muzillac qui a été frappé, avec deux élevages de canards contaminés.

Le bilan des pertes

Les chiffres donnent le vertige : rien que pour les élevages de Noyal-Muzillac, ce sont 37 500 canards qui ont dû être abattus. Un bilan qui s’ajoute aux 27 500 poules de Moréac, sans compter les pertes dans les autres exploitations touchées depuis le début de cette crise sanitaire.

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