Une découverte majeure vient bouleverser le monde de l’élevage. Des chercheurs ont trouvé une solution inattendue au fond des océans pour réduire drastiquement la pollution des vaches. Les résultats sont stupéfiants !
Résumé :
- Une étude scientifique révèle qu’un complément alimentaire à base d’algues réduit significativement les émissions de méthane des bovins.
- Les vaches de pâturage consomment naturellement ce supplément, une première dans ce domaine.
- Les chercheurs ont observé une réduction impressionnante de 40% des émissions nocives.
- Cette innovation pourrait transformer durablement l’industrie de l’élevage bovin.
L’élevage bovin fait régulièrement la une des médias en raison de son impact environnemental. Et pour cause : les émissions de méthane produites par les bovins représentent un véritable défi écologique. Ce gaz à effet de serre, 28% plus puissant que le dioxyde de carbone pour piéger la chaleur dans l’atmosphère, préoccupe depuis longtemps la communauté scientifique.
Le défi environnemental de l’élevage bovin
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas uniquement les bovins d’engraissement qui posent problème. Les vaches de pâturage, qui se nourrissent principalement d’herbe, sont en réalité de plus grandes productrices de méthane. En effet, l’herbe est plus difficile à digérer que les céréales et le maïs donnés aux bovins d’engraissement, ce qui entraîne une production accrue de gaz lors de la digestion.
Une solution venue des océans
C’est dans ce contexte qu’une équipe de chercheurs a mené une étude révolutionnaire, publiée le 2 décembre dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Leur approche ? Tester l’efficacité d’un complément alimentaire à base d’algues marines sur des bovins en pâturage.
L’expérience, menée pendant 10 semaines dans une ferme du Montana, a impliqué 24 jeunes bovins mâles de races Angus et Waygu. Les chercheurs ont divisé les animaux en deux groupes : l’un recevant un complément d’algues sous forme de granulés en plus du pâturage habituel, l’autre servant de groupe témoin.
Les résultats ont dépassé toutes les attentes. Non seulement les bovins se sont naturellement dirigés vers ces compléments alimentaires, mais l’étude a également démontré une réduction spectaculaire de 40% des émissions de méthane. « Cette méthode ouvre la voie à la mise à disposition d’un supplément d’algues pour les animaux en pâturage », s’est réjoui Ermias Kebreab, biologiste à l’Université de Californie à Davis et coauteur de l’étude.
Vers une révolution de l’élevage durable
Cette découverte est d’autant plus prometteuse que des recherches antérieures avaient déjà démontré l’efficacité des algues chez les bovins d’engraissement, avec une réduction impressionnante de 82% des émissions de méthane. L’extension de cette solution aux bovins de pâturage ouvre donc des perspectives inédites pour l’ensemble du secteur.
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Les applications pratiques sont nombreuses et facilement réalisables. Comme le suggère Kebreab, les éleveurs pourraient par exemple intégrer ces algues dans des blocs à lécher, une méthode simple et efficace pour distribuer ce complément alimentaire aux animaux en pâturage.
