Au cœur de la nuit, alors qu’une famille dort paisiblement dans son pavillon de Saint-Hilliers, un incendie se déclare. Sans l’intervention de leur fidèle compagnon à quatre pattes, le drame était inévitable.
Résumé :
- Un incendie se déclare en pleine nuit dans un cabanon attenant à une maison familiale
- Les aboiements d’un chien alertent une famille de six personnes profondément endormie
- L’intervention rapide des pompiers permet d’éviter la propagation du feu à la toiture
- Un drame évité de justesse grâce à l’instinct de survie d’un animal
À Saint-Hilliers, paisible village de Seine-et-Marne de 500 habitants, une famille vient de vivre une expérience qui aurait pu tourner au drame sans l’intervention providentielle de leur animal de compagnie. Dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les six occupants du pavillon dormaient profondément, un début d’incendie s’est déclaré, menaçant leur vie.
Cette histoire, qui rappelle l’importance du lien entre l’homme et l’animal, démontre une fois de plus que nos fidèles compagnons à quatre pattes méritent bien leur titre de meilleurs amis de l’homme.
Une nuit qui aurait pu tourner au drame
Le calme de cette nuit d’hiver à Saint-Hilliers a été brutalement rompu peu avant 3h30 du matin. Alors qu’un incendie prenait naissance dans le cabanon attenant à leur maison, trois adultes et trois enfants dormaient paisiblement, inconscients du danger qui les menaçait. C’est alors que leur chien, alerté par les fumées et les flammes qui commençaient à se propager, s’est mis à aboyer avec insistance.
Ces aboiements salvateurs ont tiré la famille de son sommeil, permettant aux occupants de réagir rapidement face à la situation d’urgence qui se présentait. D’après la maire du village, Catherine Gallois, la maison abritait en réalité trois chiens et dix chiots, multipliant les chances d’alerte face au danger imminent.
Une intervention décisive
Les secours ont été immédiatement alertés, déclenchant une mobilisation importante des services de pompiers. Les équipes de Chenoise, Jouy-le-Chatel, Nangis et Provins se sont rapidement rendues sur place pour maîtriser le sinistre. Leur intervention, qui a duré deux heures, de 3h30 à 5h30, s’est révélée décisive.
« On peut les remercier aussi car ils ont réussi à éteindre le feu avant qu’il ne touche la toiture. À cinq minutes près, il attaquait la toiture », a souligné Catherine Gallois, la maire de Saint-Hilliers. Cette rapidité d’intervention a permis d’éviter que l’incendie ne se propage à l’ensemble de l’habitation, ce qui aurait pu avoir des conséquences bien plus dramatiques.
Le bilan de l’incident
Si la famille est sortie vivante de cet incident, les conséquences de l’incendie n’ont pas été négligeables. L’ensemble des occupants a dû être placé sous oxygène par les pompiers en raison de l’inhalation des fumées toxiques. Le propriétaire des lieux, plus sérieusement affecté, a dû être transporté en urgence relative à l’hôpital de Provins pour des examens complémentaires.
La famille a dû être relogée temporairement, le temps que leur maison soit nettoyée et sécurisée. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’origine du sinistre serait accidentelle, probablement liée au matériel électrique présent dans le cabanon où le feu s’est déclaré. Cette situation rappelle l’importance d’une vigilance constante concernant les installations électriques, particulièrement dans les espaces annexes des habitations.