Les faits se sont déroulés le 15 avril 2020 dans la commune de Le Creusot en région Bourgogne-Franche-Comté. Une chienne American Staffordshire Terrier est poignardée à plusieurs reprises avant d'être balancée du 3ème étage par son maître.
Une chienne de la race amstaff poignardée et jetée du 3ème étage
Résumé des événements depuis le 15 avril
Le 15 avril, Sultane a succombé à ses blessures. D'après la Fondation 30 millions d'amis, Son propriétaire l'a asséné de plusieurs coups de couteau pour ensuite la jeter du haut du 3ème étage de son immeuble.
Malgré l'intervention des sapeurs-pompiers et de la police, la chienne amstaff n'a pas survécu. L'homme responsable de cette horreur était fortement alcoolisé et présentait, au moment de l'intervention des forces de l'ordre, une blessure à la tête. Il aurait glissé sur le sang de son propre chien et se serait blessé de cette façon. Le quadragénaire a donc reçu les soins nécessaires à l'hôpital avant d'être placé en garde à vue.
Le Parquet de Chalon-sur-Saône l'a ensuite mis en détention provisoire. Le jugement devait se déroulé en comparution immédiate le 20 avril. Néanmoins, l'avocat de l'accusé ayant demandé une analyse psychiatrique de son client, l'affaire a été renvoyée. En attendant la reexamination du dossier, prévue pour le 29 juin 2020, l'homme est maintenu en détention provisoire, rejetant ainsi sa demande de mise en liberté sous contrôle judiciaire.
Les suites de l'affaire
France 3 Bourgogne indique également que l'homme accusé de cette cruauté aurait d'ores et déjà été condamné, de multiples fois, pour des actes de violence, de menaces, et pour consommation de stupéfiants. D'après CNEWS, le propriétaire de l'animal aurait d'ailleurs été condamné pour cruauté animale auparavant et avait l'interdiction de posséder un animal domestique.
La Fondation 30 millions d'amis, la SPA Creusotine, « Cœur sur pattes », la SPA Montceau, la Confédération nationale de défense de l’animal de Lyon, la Fondation Brigitte Bardot et l'association Stéphane Lamart ont porté plainte pour acte de cruauté et se sont portées partie civile.
Les associations de protection animale demandent une sanction exemplaire et forte: la prison ferme. Elles restent donc mobilisées jusqu'au dénouement de cette affaire.