La crèche Saint-Loup de Marseille a vécu une matinée mouvementée lorsque huit sangliers et leurs marcassins ont forcé l’entrée de l’établissement, provoquant le confinement des enfants et du personnel.
Résumé :
- Un groupe de 18 sangliers a pénétré dans l’enceinte d’une crèche marseillaise.
- L’incident s’est produit en pleine matinée, vers 9 heures.
- Une vingtaine de personnes ont dû être confinées.
- La situation s’est résolue sans aucun blessé ni dégât matériel.
Une matinée qui s’annonçait ordinaire s’est transformée en une aventure extraordinaire pour les occupants de la crèche Saint-Loup, située dans le 10ème arrondissement de Marseille. Ce jeudi 7 novembre, alors que la journée commençait à peine, un groupe pour le moins inattendu a décidé de rendre visite aux tout-petits.
Vers 9 heures du matin, huit sangliers adultes, accompagnés de leurs dix marcassins, ont forcé une clôture pour s’introduire dans la cour de l’établissement. Une intrusion qui n’est pas passée inaperçue et qui a immédiatement déclenché une intervention des forces de l’ordre.
Une intervention délicate
Face à cette situation inhabituelle, le personnel de la crèche a fait preuve d’un grand professionnalisme. Une dizaine d’adultes et une quinzaine d’enfants ont été rapidement mis en sécurité, confinés à l’intérieur des locaux pendant que les policiers prenaient en charge la situation. La police nationale, qui a relaté l’événement sur X avec une pointe d’humour, a évoqué « un gang de sangliers aux intentions douteuses » tentant « une intrusion dans le parc d’une crèche« .
Le témoignage de Nadia, mère d’un des enfants présents, illustre parfaitement le calme avec lequel la situation a été gérée : « Mon enfant m’a raconté qu’il y a eu des sangliers et il m’a raconté qu’il a vu les pompiers. Pour lui, ce n’était ni choquant, ni traumatisant. » Elle souligne également l’excellent comportement du personnel qui « a très bien réagi » en assurant la sécurité des enfants et en gérant efficacement l’accès des parents.
Les défis de la cohabitation avec la faune sauvage
Cette intrusion insolite met en lumière les défis de la cohabitation entre zones urbaines et faune sauvage, particulièrement dans cette zone proche du parc national des Calanques. Les sangliers, face à « la détermination des policiers« , ont finalement choisi de « regagner la colline« , comme l’a précisé la police municipale. Un dénouement heureux puisqu’aucun dégât n’a été constaté et personne n’a été blessé.
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Pour prévenir ce type d’incident, les autorités marseillaises rappellent qu’il est formellement interdit de nourrir les animaux sauvages, sous peine d’une amende de 135 euros. Cette mesure vise à éviter que la faune sauvage ne s’habitue trop à la présence humaine et ne s’aventure dans les zones urbaines. La clôture de la crèche a été réparée et des mesures de renforcement de la sécurité sont prévues dans les environs pour les prochains jours.
Ce type d’incident n’est pas isolé, comme en témoigne une situation similaire survenue à Montpellier où des sangliers ont été aperçus dans un immeuble. Ces événements soulignent l’importance d’adapter nos infrastructures urbaines à la proximité de la nature sauvage.